PRIX OPUS - Finaliste dans la catégorie Concert de l'année 2008-2009 - Musiques médiévale, de la Renaissance, baroque.

Les personnages évoluent sur une scène surélevée qui rappelle les tréteaux du théâtre de foires. Ce dispositif simple mais ingénieux, conçu par le metteur en scène Pierre Saint-Amand, a le mérite
de ne jamais détourner l'attention du jeu ou de la musique, tout en permettant de bien situer les scènes. Le spectacle se hisse à un niveau d'une qualité remarquable. L'oeuvre est chantée de mémoire, avec costumes et dans un environnement scénique épuré. La toile qu'on abaisse lors des changements de scène fait office d'écran. On y projette des images de mer et de flammes -l'eau et le feu - aux changements de scènes, pour accompagner les passages instrumentaux. L'ouvrage est porté par une interprétation pétillante, pleine d'élan et de fraicheur.
- Richard Boisvert - Le Soleil, dimanche 28 juin 2009

Comme à l'accoutumée, l'atelier de la NCT nous présente un spectacle sobre et des plus intéressants sur le plan visuel. La mise en scène de Meurtre pour la joie exécutée par Pierre Saint-Amand, se classe parmi les meilleures de celles que nous pouvons voir dans les théâtres de Montréal. De l'intelligence, de la perspicacité, vis-à-vis d'un texte, il pourrait en revendre à n'importe qui. Et Jacques Lavallée crée un écrivain tout à fait plausible. Son jeu sensible et nuancé nous fait pénétrer l'univers traumatisé de son personnage. (...)
- André Dionne, Lettres québécoises, hiver 80-81.

Un dispositif scénique tout à fait renversant - l'une des plus écrasantes réussites de scénographie enregistrée depuis l'ouverture de Fred Barry- une bande sonore très soignée au service d'une musique originale des mieux choisies, une interprétation bien fignolée de Jacques Lavallée qui habite seul la scène pendant près d'une heure trente et une mise en scène très sensible et très intelligente de Pierre Saint-Amand, voilà autant d'éléments positifs qui devraient faire un succès de ce premier Atelier de la Nouvelle Compagnie Théâtrale.
- Martial Dassylva - LA PRESSE, Montréal, mardi 7 octobre 1980

Encore du théâtre, hein? Et encore du Barbeau! Il y a des limites à la capacité d'absorption de n'importe quel chroniqueur de théâtre, mais Le jardin de la Maison Blanche de Jean Barbeau emporte l'adhésion de si sympathique et définitive façon qu'aucune fatigue professionnelle n'y résistera. C'est non seulement un Barbeau qu'il faut voir, c'est une production proprement fantastique! Il y a un mot à dire de tant de détails que je ne sais par où commencer. (...) Il y a là-dedans un monde sonore immense, à partir de sons de boite à musique jusqu'aux apocalypses les plus indescriptibles. Et dans un tel monde, les éclairages sont... hors de ce monde. Voilà peut-étre, drainant tous les acquis des dérèglements de l'esprit que nous ont donnés les années 60, un merveilleux Barbeau, ou un Barbeau merveilleux, capable de restituer au théâtre ce qu'il était à l'origine: un moment de contact privilégié avec la frayeur sacrée.
- Jean-Paul Brousseau - LA PRESSE, Montréal, lundi 25 février 1980

Il n'y a pas de doute, les amateurs de théâtre de Montréal sont gâtes par les temps qui courent: quatre excellents spectacles tiennent présentement l'affiche de nos scènes(...) Voici maintenant que la plus récente création de l'Atelier de la Nouvelle Compagnie Théàtrale, Le jardin de la maison blanche de Jean Barbeau, s'ajoute à ces oeuvres à voir à tout prix (...) Encore une fois, c'est un metteur en scène novice, Pierre Saint-Amand, qui s'offre un coup de maître à sa première tentative professionnelle. L'équipe de comédiens dont il s'est entouré le sert avec assurance dans des rôles difficiles parce qu'incarnés dans une situation tellement irréelle.(...)
- Jacques Larue-Langlois - Le Devoir, vendredi 29 février 1980.

Mais attention, pour garnir ce jardin de limbes, l'auteur a été ici servi comme un prince, Saint-Amand supervisant non plus des créateurs de décors, de costumes ou d'éclairages, mais de véritables idéateurs de tout cela ... ! Vous décrire le revêtement, la plasticité superbe, l'impression fantastique de ce "Jardin de la maison blanche" serait vous gâcher tout le plaisir de la surprise, de l'accoutumance, de la baignade en eaux troubles. À la Fred-Barry, vous serez en terrain ouateux et l'effort de chacun saura rendre confortable tout de même cet inquiétant voyage au pays du marécage. Et les comédiens, l'un après l'autre, sauront vous persuader, par les jeux drôles, ironiques ou pathétiques que leurs noms vont faire un satané bon bonhomme de chemin. Retenez-les donc !
- MIchelle Talbot - Dimanche Matin

photo: Jean-Charles Labarre

Octobre 2023, Les Productions Martin Leclerc

photo:  Pierre Saint-Amand

photo:  Pierre Saint-Amand

photo et  éclairages: Xavier Dubois